Thursday, June 27, 2013

Open Access Cuneiform Texts: ARCHIBAB

 [First posted in AWOL 12 February 2010. Updated most recently 27 June 2013]

ARCHIBAB Archives babyloniennes (XXe-XVIIe siècles av. J.C.)
http://www.archibab.fr/images/bg_head.png
La Mésopotamie entre 2000 à 1600 av. J.-C. a vu une véritable explosion dans l'usage de l'écrit, qui s'est traduite par la multiplication des archives et la transformation de leur nature. La civilisation babylonienne de cette période nous a ainsi fourni une des documentations les plus riches et les plus variées de toute l'Antiquité. Il s'agit d'une source d'un intérêt considérable pour l'ensemble des sciences humaines (histoire, histoire du droit, anthropologie, sciences de l'information et de la communication, etc.), mais sous-exploitée faute d'instruments de travail adéquats.
Les archives paléo-babyloniennes représentent plus de 31 000 textes dispersés dans près de 1200 publications. Ajoutons que le nombre de textes s'est accru considérablement durant les trois dernières décennies : en 1979, lorsque le tome 3 du Répertoire géographique des Textes Cunéiformes a été achevé, on disposait de 17 332 textes, soit 56 % du corpus actuel ! Cette disproportion est encore plus flagrante pour les textes de Mari : 3465 textes avaient été intégralement publiés en 1979, quand parut le répertoire ARMT XVI/1, contre 8666 aujourd'hui, soit seulement 40%. Précisément en raison de cette abondance de textes, personne ne s'était attelé à leur simple recensement depuis très longtemps. Il n'existe aucun catalogue des documents et la bibliographie est dispersée et difficile d'accès. Les très utiles instruments que sont la Keilschrift Bibliographie d'Orientalia et le Register de Archiv für Orientforschung ne la balisent que partiellement (et avec seulement une consultation par an, sur volumes imprimés). Beaucoup de textes sont seulement connus par des copies et n'ont jamais été édités. Par ailleurs, une bonne part de ces tablettes ont été retrouvées depuis un siècle et demi lors de fouilles illicites et se trouvent en outre dispersées de par le monde entre de nombreuses collections, publiques ou privées : non seulement leur contexte archéologique est inconnu mais l'unité des archives auxqelles elles appartenaient doit en outre être reconstituée.
La création d'un corpus numérique des documents d'archives paléo-babyloniens devenait urgent et le recours à l'informatique pour traiter et exploiter ces données s'est imposé d'emblée.

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